PROUST - dans La recherche







PROUST " La recherche..."


Le seul véritable voyage,



ce n'est pas d'aller vers d'autres paysages


mais d'avoir d'autres yeux"








mardi 19 janvier 2010

Autour du livre : le rêve d'Atahualpa


Ecrire pour moi, c’est un gros effort, un travail très prenant et dur. Mais pourtant j’en ai besoin. J’écris sans chercher des thèmes, sans chercher où je dois aller. Parfois je commence puis m’arrête parce que je suis confrontée à un obstacle et je ne vois pas la possibilité de le franchir, ou je n’en ai pas envie. Alors les thèmes reviennent par intermittence et tant que je peux les chasser, je les chasse au moins pour un certain temps. Puis à un moment ils me rejoignent à nouveau, s’imposent, je ne parviens plus à les éloigner. Alors je me remets au travail pour tenter d’aller jusqu’au bout.
C’est ce qui s’est passé avec « le rêve d’Atahualpa »

L’idée de ce livre, les thèmes sont venus progressivement. D’abord il y avait la fascination pour le Pérou, son histoire, sa beauté, sa misère, sa violence et les études, puis les voyages l’ont développée. Ensuite il me semblait que cet effondrement d’Atahualpa à Cajamarca était invraisemblable et je rêvais de réécrire cette histoire qui ne me plaisait pas.
Dans le même temps, ce n’était pas stupide, à mon sens de regarder l’Europe à partir de ce pays qui avait été conquis au 16 ème siècle et où l’on pouvait voir de façon parfois presque caricaturale nos valeurs et ce qu’elles produisaient.
Je relisais Calderon « la vie n’est qu’une succession de songes, l’homme qui vit, rêve qu’il est lui, Jusqu’à l’heure du réveil »
Je voulais également chercher à approfondir les rapports entre hommes/ femmes, comment se passe la confrontation, pourquoi cela parait si difficile.

Le livre s’est construit peu à peu et l’histoire s’est mise en place. J’allais choisir des personnages un homme, une femme, européens. Le voyage les amènerait de Lima jusqu’à Kuelap et deviendrait parcours initiatique. Au cours de ce voyage ils découvriraient le Pérou des années 79, plus divers et complexe que ne le laissaient croire leurs précédents voyages. Au fil de ce récit à la troisième personne alternant dialogues et narration j’emboîterai un texte de nature différente sur le passé et ainsi j’organiserai une confrontation constante entre le présent qui se dérobe et un passé qu’on rêve de réecrire

dimanche 17 janvier 2010

LE RÊVE D’ATAHUALPA
Un livre dans le livre
de
Geneviève Drouhet

Pour une révolution de l’Histoire.
Une histoire d’amour via la parabole de l’Envahisseur capturé.
La pulsation est le voyage.
Un voyage d’espoir qui parcourt le nord du Pérou, direction
Cajamarca et Kuelap. Il avance et traverse les frontières
poreuses du temps. Des années 1979 à la mémoire d’un passé de plus de
quatre siècles, se trame l’inattendu justement espéré d’un dialogue
de l’amour et de la connaissance.
Le texte interroge l’être historique.
Qu’en est il de notre perception du monde, notre perception de
nous même dans le monde et dans l’histoire ? en particulier
quand on est un européen confronté à cette Amérique dite latine
bien mal connue et mal menée au cours des siècles.
Qu’en est il de l’amour quand l’un des deux n’accepte pas de rentrer
dans l’Un, et se passe d’un futur pour préserver le présent ?